Les « Principes fondamentaux de l’olympisme » rappellent que toute forme de discrimination à l’égard d’un pays ou d’une personne fondée sur des considérations de race, de religion, de politique ou de sexe, est incompatible avec l’appartenance au Mouvement olympique. L’histoire des Jeux a pourtant montré que le respect de l’Autre et de sa différence n’a pas toujours été une évidence. À l’image des systèmes iniques des sociétés des XIXe et XXe siècles, certains groupes ont fait l’objet de discriminations du fait de leur origine, de leur sexe, de leur handicap, voire de leurs orientations politiques. Au fil des Jeux modernes, des athlètes ont lutté contre ce rejet et ont contribué, par leur engagement, à faire évoluer les mentalités.
Avec ce parcours, la Ligue de l’enseignement engage les élèves à penser le sport comme vecteur d’émancipation sociale et comme outil pour faire progresser les causes des minorités. En prenant appui sur l’exemple de Jesse Owens, sprinteur noir américain ayant brillé aux Jeux de Berlin de 1936, il montre comment des athlètes ont, par leur performance sportive, réussi à faire avancer les droits de l’Homme.
Les écoles labellisées Génération 2024 sont prioritaires pour l’attribution de ce parcours.